Faire mémoire des bienfaits du Seigneur : le pape François nous y invite régulièrement. C’est pour lui comme une prière, « faire mémoire devant Dieu de notre histoire. » Ce que je suis, je le suis par une grâce d’amour. Dieu m’a aimé, Il m’a élu en m’appelant à le suivre et Il me conduit au long de ma vie jusqu’en son paradis. Alors je peux répéter : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! »
Si nous oublions notre histoire, nous oublions la grâce de Dieu agissante sur notre chemin. Nous oublions l’action de Dieu dans nos vies et risquons l’ingratitude. Pour nous aider à éviter cela, la Sainte Vierge est notre modèle, elle qui « retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur. » Avec Marie nous pouvons nous souvenir et chanter les Psaumes : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » !
Bénir Dieu et faire mémoire de son action, c’est aussi assumer la mémoire du péché. En effet, c’est dans mon péché que le Seigneur est venu me chercher. C’est à cause de mon péché que Dieu me fait miséricorde. Il m’a libéré comme Il a libéré Israël de pharaon et de son armée. Il a pardonné toutes mes offenses dans le sacrement de la réconciliation, alors je peux fredonner : « Aussi loin qu’est l’orient de l’occident, il met loin de nous nos péchés ; comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! »
Profitons peut-être des Psaumes que nous prierons cette semaine pour en faire une occasion de mémoire et d’action de grâce devant Dieu !