Les apôtres Pierre, Jacques et Jean, « restant éveillés » ont vu « la gloire de Dieu » ! Quel privilège extraordinaire ont-ils eu ! Heureusement, c’est un privilège auquel nous pouvons tous prétendre par le baptême.
Restant éveillés. C’est toute la dynamique de notre carême. Avoir le coeur éveillé pour choisir le bien en toute chose et renoncer au mal. Avoir l’esprit alerte pour discerner la volonté du Père et approfondir sa parole. Être prêt à remonter notre réveil ou renoncer à une sieste pour privilégier un temps gratuit de prière. Nous aussi, nous voulons rester éveillés, ne pas nous endormir malgré nos fatigues ou le péché qui nous fait nous désespérer. Nous resterons éveillés, dans l’espérance du secours quotidien de la grâce. C’est notre Maître qui nous formera pendant ces quarante jours à être ses fidèles disciples. Rester éveillé…
Ils virent la gloire de Dieu. Ne visons pas moins haut comme objectif de vie. ‘Moi, c’que je veux quand je serai grand c’est voir Dieu face à face !’ Au jour de ma mort, je veux, moi, pauvre mortel et pécheur invétéré, voir la gloire de Dieu. Rien moins que ça ! Je veux saisir, avec la petitesse de mon être, l’immensité de Dieu. Et pour cela, je veux par ce carême anticiper le rayonnement de l’amour de Dieu : en pratiquant des actes concrets de charité. Je veux m’entrainer à la louange divine avec le choeur des anges : en priant un peu mieux, un peu plus dans ma vie ordinaire. Je veux ressembler à Dieu : me délester de tout ce qui est contraire à sa grandeur, vérité, beauté, douceur (…), par telle ou telle ascèse, par telle offrande joyeuse d’une croix. Voir la gloire de Dieu…
Puisse ce carême, nous aider à renouveler notre foi : oui je crois, Seigneur, que Tu m’appelles à te contempler dans la gloire pour l’éternité !