En répondant à cette question nous risquons fortement de baisser les bras, de ruminer notre impuissance, finalement de tomber dans le fatalisme et le désespoir.
En effet, comment lutter contre des industries pesant des milliards de dollars, comment entendre raison à ceux qui n’en ont plus, comment démêler avec intelligence la complexité des situations, comment faire cohabiter ceux qui se sont sur plusieurs générations détestés ? Comment alors que nos moyens politiques individuels sont bien minces, voire abdiqués, brimés, envolés ?
Deux pistes pour vivre chrétiennement cette douloureuse actualité :
La prière. Irremplaçable, car elle nous tourne vers Dieu. Elle nous permet de nous confier à sa Providence qui tient l’humanité depuis quelques centaines de milliers d’années, ne l’oublions pas ! En cela, elle nous fait grandir dans la foi. La prière nous donne également la paix du cœur en nous mettant en présence du Seigneur ; excellent remède contre la peur qui est un levier de choix pour pousser les peuples aux guerres. La prière nous fait intercéder pour ceux qui souffrent ; appuyons-nous sans vergogne sur la communion des saints pour faire le bien à l’autre bout de la planète.
Renoncer au mal. C’est dans notre cœur que commence la paix : en refusant fermement le germe de la division. L’exigence du ‘‘non’’ à la désunion de Jésus dans l’Evangile nous rappelle douloureusement que la guerre commence parfois entre ceux qui ont promis le plus de s’aimer. Vivons du pardon et du secours de l’Esprit Saint pour être ferments d’unité dans nos familles. Implorons la miséricorde sur nous même, sur ceux que nous avons blessés, sur ceux qui nous ont meurtris.
Finalement, nous pouvons faire le bien, avec la grâce de Dieu, au quotidien, à notre petite échelle. En agissant ainsi, nous retrouvons une marge de manœuvre et une fécondité associée qui redonnent le goût de vivre et d’agir. Puissions être les témoins de cela dans notre monde !
Marie, Reine de la Paix, priez pour nous. Jésus, Roi de l’univers, sauvez-nous !