Aujourd’hui l’Eglise nous propose de célébrer le deuxième dimanche du temps de l’Avent de l’année liturgique C. Les lectures du jour nous invitent à l’espérance et à la conversion.
La première lecture, tirée du livre de Baruch, commence par nous inviter à l’espérance : « Quitte ta robe de tristesse et de misère et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours ». Le prophète annonce des jours meilleurs. Le mal et la mort n’ont pas le dernier mot. Toute souffrance a une fin.
L’Avent fait entrer dans cette espérance de fin de souffrance. Il est une marche vers la paix, la sérénité, vers la lumière, vers Jésus qui vient sauver le monde. L’Avent invite à l’optimisme. « Dieu a décidé que les hautes montagnes et les collines éternelles seraient abaissées et que les vallées seraient comblées : ainsi la terre sera aplanie afin qu’Israël chemine en sécurité dans la gloire de Dieu. »
Dieu sauve son peuple en tout temps et partout. Il fait jaillir la vie de la mort, la lumière des ténèbres. Nous portons dans notre prière les soucis du monde, ceux de notre pays la France mais aussi de tous ceux qui traversent des moment sombres et difficiles.
Dans la deuxième lecture, extraite de la lettre de Saint Paul aux Philippiens, la même espérance continue à habiter l’apôtre des gentils. Enchaîné dans une prison sans espoir de sortie, Saint Paul ne cesse de prier pour les Philippiens et de les exhorter à progresser dans la foi. Cette foi qui est signe par excellence d’espérance. Il leur écrit : « Dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important ».
Il rappelle avec joie le progrès qu’ils ont accompli en tant qu’église locale. Il les félicite d’avoir contribué à la diffusion de la bonne nouvelle dès qu’ils l’ont entendue. Dans sa prison, l’apôtre Saint Paul nous invite à regarder la vie, et surtout les gens, avec des yeux pleins d’espoir, même en période sombre. Voir les gens avec des yeux pleins d’espoir nous fait prendre conscience du bien dans leur vie. Sachons reconnaitre ce qu’ils ont fait plutôt que ce qu’ils n’ont pas fait…