Nous allons l’entendre dans quelques jours, lors de la solennité de La Toussaint où l’évangile des béatitudes sera proclamé dans le monde entier, partout où l’Eglise est présente. Je pense particulièrement à la bande de Gaza où se trouve par exemple la paroisse latine de la Sainte Famille. Comment ne pas nous sentir proches, nous qui depuis l’an dernier avons le même saint patronage pour notre ensemble paroissial ?
Heureux les artisans de paix ! Le Seigneur nous le dit comme une promesse sans doute, comme une vocation sûrement. Une mission incontournable si nous voulons vivre selon l’évangile. Et fêter tous les saints, nous y invite clairement de manière renouvelée. Cherchons à être des artisans de paix. Manifestement cela commence par la prière. Avez-vous remarqué combien de fois pendant la messe, et spécialement juste avant de communier, nous entendons Jésus nous donner sa paix comme nous la lui demandons avec insistance et confiance ?
Écoutez bien les paroles prononcées par le prêtre après le Notre Père : « Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps… »
Et le prêtre de poursuivre : « Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix», (…) pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix … » Puis : « Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous. »
Et les fidèles de répondre : « Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, donne-nous la paix. » Et enfin, lors de la bénédiction finale, le prêtre envoie en disant : « Allez dans la paix du Christ. »
Oui les amis, prions pour la paix ! Et jeûnons, comme nous y invitent le pape et le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa : « C’est peut-être la principale chose que nous, chrétiens, pouvons faire en ce moment : prier, faire pénitence, intercéder. » Je vous encourage vivement à aller lire sa lettre, il y donne un regard avisé sur la situation et stimule d’autant mieux notre engagement dans la prière.
don Antoine Drouineau, curé