Chers frères et soeurs, l’histoire évangélique de cette pauvre veuve qui remit deux petites pièces de monnaie et qui est louée par Jésus peut nous inviter à revisiter la manière dont nous offrons nos biens, notre argent à Dieu et comment nous nous offrons nous-même à Dieu selon la devise de saint Paul : « Faisons de nous-même une vivante offrande à Dieu. »
L’offertoire, c’est quand déjà ?
C’est sûrement au milieu de la messe, le moment qu’on appelle l’offertoire, qui se rapporte le mieux à l’attitude de la veuve. L’offertoire : c’est ce moment en silence ou accompagné d’un chant le dimanche où nous suivons de nos yeux la procession des servantes de la paix qui apportent lumignons, pain et vin au prêtre. C’est aussi « la quête » des fidèles comme on dit !
C’est quoi le but ?
En fait, ces deux gestes (procession et quête) n’en sont qu’un seul et n’ont qu’un seul but : offrir à Dieu, consacrer à Dieu ce qu’a été ma semaine ou ce que sera ma semaine prochaine très concrètement, très matériellement. C’est réserver une partie de ses biens à Dieu, premier servi ! Et selon l’évangile, c’est ne pas faire semblant mais donner de son indigence avec courage et foi, et pas seulement ce qu’on a en trop. Spirituellement, intérieurement, c’est se confier à Dieu totalement, remettre sa vie entre ses mains, être soi-même, la grande hostie entre les mains du prêtre (le Christ) qui présente à Dieu son Père l’offrande du peuple de Dieu. « Je suis le froment de Dieu, et je suis moulu par la dent des bêtes, pour devenir un pur pain du Christ. » disait saint Ignace d’Antioche avant d’offrir sa vie en sacrifice par le martyre.
La dimension matérielle au service de l’attitude intérieure
Aimer, nous le savons ne consiste pas seulement en des paroles mais en actes et en vérité. Prendre le temps de s’acquitter de l’aspect matériel du don est au service de notre vocation de chrétien « rendre à Dieu un sacrifice d’agréable odeur » dit saint Paul. Tu trouveras dans ce parvis, les informations nécessaire pour cela.