Soignons la vie de l’Esprit !
En entourant nos chers catéchumènes ce matin pour leur 1er scrutin, nous méditons avec toute l’église cette rencontre magnifique entre Jésus et la Samaritaine.
A partir d’une simple question par laquelle Jésus demande à la Samaritaine de rassasier sa soif, le Seigneur l’enseigne et nous enseigne au sujet de notre vie baptismale.
« Je lui donnerai de l’eau vive » ; cette eau « deviendra en lui source d’eau jaillissant pour la vie éternelle ».
Nous qui sommes déjà baptisés depuis parfois de nombreuses années, nous entourons ceux qui recevront ces eaux vives du salut à Pâques et nous revivons avec eux une préparation à nous renouveler comme chrétiens dans quelques semaines.
« Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent l’adorer » : les catéchumènes et avec eux ceux qui redécouvrent une vie de foi et de prière apprennent l’adoration en donnant petit à petit une place à Dieu dans leur vie quotidienne.
Nous aussi, nous avons toujours à réapprendre ce que signifie adorer en esprit et en vérité. Notre vie chrétienne n’est pas d’abord un ensemble de coutumes, de « valeurs » extérieures à nous même et qui sont comme imposées à nous ; mais la vie de Dieu – cette eau vive promise par Jésus – qui a été répandue en nous vient donner un sens à tout ce que nous vivons en famille, au travail, à l’école, dans nos activités de loisirs ou associatives, dans nos engagements.
C’est l’Esprit de Dieu que nous avons reçu qui nous pousse à poser des actes en conformité avec lui. Le carême nous est donné pour en reprendre conscience en soignant ou en redécouvrant cette vie de l’Esprit en nous. Voici une question que nous pouvons nous poser aujourd’hui :
quelle est la dernière décision concrète que j’ai prise qui m’a été inspirée dans la prière, lorsque j’ai adoré Dieu en esprit et en vérité ?
Prions donc les uns pour les autres pour être renouvelés dans la vie de l’Esprit en nous et prions particulièrement pour nos catéchumènes qui recevront cette vie divine à Pâques : que leurs cœurs puissent être disposés à la grâce du baptême.
don Raphaël SIMONNEAUX +
