Ni de radio, ni d’actualités sur internet, ni de tout ce qui consiste à recevoir des nouvelles de plus en plus dures de notre monde qui se trouve dans un tel état de guerre permanente.
Nous le constatons et n’y pouvons rien : guerre et souffrance des autres ont un retentissement énorme en chacun de nous, dans notre esprit et dans notre corps.
Alors il ne s’agit pas de se couper du monde, de vivre dans un ghetto protégé et idéaliste, car c’est impossible et mauvais.
Mais nous devons assumer de ne pas vouloir être sans cesse angoissé par ce qui est extérieur à nous. Accepter que nous sommes faits de chair, que nous sommes des éponges, et que pour sur-vivre nous avons besoin de la paix. Non pas une paix d’origine humaine, mais une paix intérieure qui vient de Dieu et de relations sereines avec nos proches et nos amis.
À MJJP, la fraternité paroissiale, et les multiples lieux de rencontre qui la composent ne sont pas seulement des lieux où l’on se dit « ça va ? bof, on fait aller… Mieux que d’autres grâce à Dieu ! ». Nous ne sommes pas simplement juxtaposés les uns aux autres, chacun portant ses problèmes et « encaissant » l’actualité tout seul.
La paroisse est bien plus ! c’est un lieu de re-pos, de re-création. Un lieu où la Parole de Dieu et l’Eucharistie sont nos nourritures primordiales, un lieu où nous sommes enracinés en Celui qui a déjà porté toute souffrance et vaincu toute mort par sa croix. A la messe, les temps de silence en sont un signe fort : nous sommes recueillis en Lui, tout ensemble. Il y a aussi de multiples fraternités plus réduites, établies ou informelles, où l’on se confie, l’on prie et l’on se soutient les uns les autres.
Chers paroissiens, profitons bien des vacances pour rechercher la paix. Pour couper des mauvaises nouvelles, pour sortir, souffler, mais surtout prendre soin les uns des autres dans une communion de prière et de vie !
don François-Marie +