Depuis quelques mercredis le Pape François nous livre un enseignement sur la prière. Et alors que les apôtres contemplent le Christ montant au ciel, laissons-nous justement enseigner par le Saint-Père sur cette prière de contemplation.
Il nous rappelle tout d’abord que nous sommes des êtres faits pour la contemplation, que nous n’arrêtons pas de contempler :
On peut contempler en regardant le soleil qui se lève le matin, où les arbres qui redeviennent verts au printemps ; on peut contempler en écoutant de la musique ou le chant des oiseaux, en lisant un livre, devant une œuvre d’art ou devant ce chef-d’œuvre qu’est un visage humain…
Mais ce n’est pas encore une prière, parce qu’être contemplatif ne dépend pas des yeux, mais du cœur. Et c’est là qu’entre en jeu la prière, comme acte de foi et d’amour, comme « souffle » de notre relation avec Dieu. La prière purifie le cœur et, avec celui-ci, elle éclaire également le regard, en permettant de saisir la réalité d’un autre point de vue.
Quel est cet autre point de vue ?
C’est justement celui d’un cœur qui se sent regardé avec amour. La réalité est alors contemplée avec des yeux différents. (…) il n’y a pas besoin de beaucoup de mots : un regard suffit, il suffit d’être convaincus que notre vie est entourée d’un amour grand et fidèle dont rien ne pourra jamais nous séparer.
Ce savoir aimer quoi qu’il arrive voilà justement une vérité si profonde quelle change toute notre perception de la réalité. Bien plus, elle nous transforme, car cette vérité c’est le Christ lui-même.
Alors, oui contemplons, ayons ces élans du cœur vers le Seigneur afin qu’il puisse transformer notre âme, et nous préparer à la venue de son Esprit !
Ainsi par la contemplation qui transforme nous cœur, nous serons de plus en plus capables d’aimer notre prochain de façon inconditionnelle parce que nous n’aimerons plus selon nos propres forces, mais nous aimerons comme le Christ.
don Etienne +
