Enfin les vacances !

Pour beaucoup, des retrouvailles familiales, et pour tous la joie de Noël qui va bientôt éclore.
Le Soleil va se lever sur les ombres de nos vies pour les remplir à nouveau de lumière, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.

Quels sont les enjeux de cette dernière semaine de l’Avent ?

Premier enjeu : notre préparation spirituelle à cette fête de la Nativité. C’est une fois par an et nous donnera du souffle pour longtemps, autant en prendre soin !
D’abord, en profitant de faire le jour dans nos âmes, nettoyer nos recoins et nos toiles d’araignées, visibles ou cachées, comme nous le faisons pour nos maisons. Profiter du sacrement de la confession nous permettra de respirer totalement le bon air de l’Esprit Saint à l’approche de la grande fête ! Quelle chance avons-nous de vivre réellement ce pardon reçu, par lequel le Seigneur nous guérit en profondeur et nous propose de continuer d’avancer, un pas après l’autre. Concrètement, des créneaux existent dans nos paroisses, et nous pouvons aussi profiter d’une course à Lyon pour y aller à Saint Bonaventure ou à Fourvière, ou encore à Ars !

Mais la préparation spirituelle se vit vraiment chaque jour jusqu’à Noël, et là souvenons-nous de Marthe et de Marie. Nous sommes tous, sinon des contemplatifs purs, au moins des priants. Même au milieu de tous les préparatifs de Noël, les courses, les cadeaux, les enfants en vacances ; est-il possible de ménager de tout petits temps de prière et de méditation de la parole de Dieu, le matin ou en journée, qui nous permettent de nourrir d’abord notre vie spirituelle ? La priorité donnée à Dieu rayonnera ensuite dans nos activités et vers nos relations, c’est certain. Et pourquoi pas se mettre au diapason des chants de Noël pendant nos activités domestiques ?

Deuxième enjeu : notre vie familiale ou fraternelle. Un vrai marathon nous attend !

Longs trajets ou préparatifs matériels de l’accueil, des retrouvailles, mais aussi prendre des nouvelles de proches isolés. Noël est un grand moment pour être large, être magnanime. La magnanimité nous permet de faire de grandes choses. Dans nos relations, on pourrait la traduire par une largesse d’esprit, une attention à chacun, un pardon généreux et une grandeur d’âme.
Puissions-nous donc être magnanimes pendant ces moments fraternels, à l’image du Père qui nous envoya son propre Fils pour nous sauver. Bonnes vacances !

Don François-Marie +