Ce dimanche présente deux enjeux de taille, c’est tout d’abord le dimanche de la Parole de Dieu.

Mais il marque également la fin de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Ces deux enjeux ne sont pas sans lien. En effet la Parole de Dieu est le moyen privilégié, voulu par le Seigneur pour nous parler, pour nous transmettre son amour infini et en même temps nous faire part de sa volonté. Or sa volonté c’est que : Tous soient un comme nous sommes un, Père (Jn 17, 21 « Ut unum sint »)

Le Seigneur veut que nous soyons tous unis, mais pas n’importe comment ni de n’importe quelle façon. Il s’agit d’être unis avec, dans et par le Christ. Notre union ne pourra se faire qu’à la condition que nous nous mettions davantage à la suite de notre maître. On pourrait avoir la tentation de s’arrêter à des convictions, des valeurs de partage, d’accueil inconditionnel, de bienveillance… Mais ce serait oublier celui qui en est à la source, ce serait oublier celui en dehors de qui nous ne pouvons rien faire, le Seigneur Jésus. Comme nous le rappelle souvent le Pape François, l’Eglise n’est pas une ONG, et l’union des chrétiens ne se fait pas autour de valeurs communes si importantes soient-elles.

Non, l’union des chrétiens se fait autour d’une personne, le Christ. De même que le groupe des apôtres était uni autour de Jésus, de même aujourd’hui notre paroisse doit grandir dans l’unité en se rapprochant du Seigneur, et se mettant de nouveau à la suite de notre maître.

Là encore la Parole de Dieu d’aujourd’hui va nous aider à grandir dans cette suite du Christ. L’évangile nous relate en effet l’appel des disciples le long de la mer de Galilée. Nous pouvons méditer et intérioriser la réponse des disciples qui aussitôt, laissant tout, suivent le Christ.

Cette méditation peut également se transformer en une prière, en un désir renouvelé d’être les serviteurs de celui qui s’est fait Serviteur de tous, pour que tous soient un en lui.

C’est ainsi, et seulement ainsi que nous serons à notre place, et qu’à notre place nous travaillerons à l’unité d’abord de notre communauté et ensuite de tous les chrétiens.

Don Etienne +