«Vous, à MJJP, vous avez beaucoup de prêtres»
Il vous arrive sûrement d’entendre ce refrain !
Et c’est vrai ! Nous sommes « riches ». C’est un fait numérique, tout simplement. Jeunes prêtres, accueil régulier de séminaristes en stage…
Avoir beaucoup de prêtres ou futurs prêtres dans sa propre paroisse peut engendrer un effet d’optique : on se dit que la source coule toute seule, quoi qu’il arrive, on a l’impression qu’il n’y a aucun problème.
On peut même en arriver à se déresponsabiliser en tant que chrétien : comme laïc, on peut avoir l’impression que la mission, l’innovation dans l’évangélisation, l’annonce explicite et le partage de la foi sont réservés aux prêtres…
C’est faux bien sûr. Tous les baptisés sont appelés à être des disciples missionnaires de Jésus. Il nous demande, à tous, de proposer la bonne nouvelle de l’Amour de Dieu à nos proches et nos voisins !
Etant plus attentifs à la réalité du dehors, on réalise que bien d’autres paroisses ressentent plus cruellement que nous le manque de prêtres, l’absence de séminaristes, le manque de vocations.
Alors que faire pour les vocations ? Comment, chacun, contribuer à l’éveil de cet appel que Jésus adresse à certains de nos jeunes à le suivre ?
A chacun de trouver la manière qui lui correspond… voici quelques idées.
D’abord, RÉALISER que nous avons vraiment besoin de prêtres pour notre vie chrétienne, pour recevoir les
sacrements dans notre communauté, être soutenus et enseignés dans la foi.
AGIR : Ce peut être prier bien sûr. Avec insistance. Faire des sacrifices. Offrir des messes pour les vocations. Prier pour les prêtres, afin qu’ils se convertissent, qu’ils soient de saints prêtres et des
exemples. Ce peut être aussi soutenir matériellement les séminaristes et la pastorale des jeunes.
PARLER : être attentif à notre façon de parler des prêtres, des évêques. Parler en bien ; éviter de les critiquer sans raison.
OUVRIR : si un enfant s’ouvre de ce désir, l’accueillir avec douceur et l’inviter à cultiver ce désir au long de sa croissance. Favoriser la décision libre d’un jeune.
Alors, à présent, que vais-je pour les vocations ?
Don François-Marie, diacre