Don Antoine

Le baptême, quelle grâce !

Souvenez-vous le premier dimanche de carême, nous contemplions Jésus tout juste sorti des eaux du Jourdain, baptisé par son cousin Jean, désigné par son Père comme son Fils bien-aimé. Et à l’instant même, il était poussé au désert par l’Esprit, celui-là même qui s’était manifesté sous la forme d’une colombe.
Et nous de nous dire que Jésus devait passer les 40 jours au désert à méditer et approfondir le sens de cette parole : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie. »
Souvenez-vous le deuxième dimanche de carême, nous contemplions Jésus transfi guré sur le Mont Thabor devant trois de ses disciples choisis, Pierre, Jacques et Jean. Et nous entendions à nouveau la voix du Père le désigner ainsi : « Celui-ci est mon Fils bienaimé. Ecoutez-Le. »
Et nous de nous dire que décidément le carême devait être un temps d’approfondissement de notre vie d’enfant de Dieu, tant cette parole : « celui-ci est mon Fils bien-aimé » désigne Jésus c’est sûr, mais aussi chacun de nous à qui la vie divine a été donnée le jour de notre baptême.
Oh oui les amis ! « Nous sommes appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes ! » s’exclame saint Jean.
Et le carême s’offre à nous pour que nous en découvrions toujours davantage le sens dans notre vie.
Plaise à Dieu que les baptisés vivent profondément de ce mystère qui les habite : nous sommes enfants de Dieu. Nous L’appelons Notre Père. Ce ne sont pas que des mots, mais bien la réalité. Il est Notre Père, sommes ses enfants en qui il trouve sa joie.
Nous sommes la joie de Dieu !
En ce troisième dimanche de carême, la joie de Dieu se trouve spécialement dans les catéchumènes avec qui nous célébrons le premier scrutin.
Chemin de prière et de purifi cation, chemin de lumière et d’affermissement de leur cœur en vue du baptême la nuit de Pâques. Ils sont la joie de l’Eglise, ils sont la joie de Dieu. Communions à cette joie.
Redécouvrons à leur côté la grâce que nous avons déjà reçue : nous sommes enfants de Dieu, nous sommes la joie de Dieu !

Don Antoine Drouineau, curé

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