N’ayez pas peur !
L’évangile d’aujourd’hui pourrait à première lecture (la fin du monde !) ressembler à nos pages d’actualité.
Mais Jésus ne veut pas rajouter une couche aux motifs d’inquiétudes qui déjà peuvent nous habiter au sujet du monde, de la société, de l’Église, de nos vies personnelles.
Non la parole du Seigneur ne veut pas nous faire peur, nous enfoncer un peu plus dans la culpabilité, le désespoir.
Tout au contraire. Aujourd’hui Jésus vient à nous pour nous réconforter, pour nous dire, à nous ses bien-aimés, mais aussi à toute personne qui désespère : « N’aie pas peur ! Ne désespère pas… Moi, le Seigneur, je suis là, je suis avec toi… Pas un cheveu de ta tête ne sera perdu… » « N’ayez pas peur, c’est par votre persévérance, que vous obtiendrez la vie ! »
Les contemporains de Jésus admiraient la splendeur du Temple considéré comme l’une des sept merveilles du monde ancien. Et Jésus leur dit (et à nous aussi) de ne pas se laisser tromper par ce qui semble solide et qui en réalité ne l’est pas. Jésus nous invite à bâtir notre vie sur le roc, le roc de la foi et de la Parole de Dieu, de la prière, de la solidarité fraternelle, du don de soi…
Jésus nous invite à ne pas mettre notre assurance dans un temple de pierre. Le vrai Temple, c’est lui. C’est sur lui qu’il nous faut nous appuyer, nous enraciner, surtout dans les moments difficiles, douloureux de notre existence… Même à travers la mort, nous sommes assurés de rester vivants de la vie de Dieu.
On disait à Mère Teresa : « Votre action, ce que vous faites, ce n’est qu’une goutte d’eau… ça ne sert à rien… » Et Mère Teresa de répondre : « Oui ce n’est qu’une goutte d’eau, mais l’océan est fait de milliards de gouttes d’eau ! »
Chers frères et sœurs, en cette fin d’année liturgique, nous aussi comme les gouttes d’eau qui forment l’océan, nous sommes tous reliés les uns aux autres…
Chaque fois que j’introduis dans ma vie de l’amour, de l’espérance, de la compréhension, de la compassion envers mon prochain, je contribue à hâter la victoire totale du Christ sur toutes les forces du mal et qu’ainsi son avènement glorieux arrive !
don Antoine-Joseph +