Don MaelChers amis, en ce Dimanche du Bon Pasteur, je vous propose simplement de relire ces quelques mots du Pape François :
Chers frères et soeurs bonjour !
La Liturgie de ce quatrième Dimanche de Pâques veut nous aider à redécouvrir notre identité de disciples du Seigneur Ressuscité.
Dans les Actes des Apôtres, Pierre déclare ouvertement que la guérison de l’estropié est advenue au nom de Jésus, parce qu’ « aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver ». Dans cet homme  guéri, il y a chacun de nous – avec nos différentes formes d’infirmités spirituelles : ambition, paresse, orgueil, etc… – s’il accepte de remettre avec confiance son existence dans les mains du Seigneur Ressuscité.

Mais qui est le Christ qui guérit ? comment et de quoi nous guérit-il ? Nous trouvons la réponse à toutes ces questions dans l’Evangile d’aujourd’hui, où Jésus dit : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. ». Jésus guérit parce qu’il est le pasteur qui donne la vie. En donnant sa vie pour nous, Jésus dit à chacun : “ta vie vaut tellement pour moi, que pour la sauver je me donne moi-même”.

C’est en donnant sa vie qu’il est le Bon Pasteur par excellence, Celui qui redresse, qui nous permet de vivre une vie belle et féconde.
Ensuite, Jésus nous dit à quelles conditions Il peut nous relever et rendre notre vie joyeuse et féconde :« Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ». Jésus ne parle pas d’une connaissance intellectuelle, mais d’une relation personnelle de tendresse réciproque, reflet de la relation intime d’amour entre Lui et le Père.

C’est cela l’attitude à travers laquelle se réalise une relation vivante et personnelle avec Jésus : se laisser connaître par Lui. Non pas s’enfermer en soi-même, s’ouvrir au Seigneur, pour qu’Il me connaisse. Il est attentif à chacun de nous, il connaît en profondeur notre cœur : nos forces et nos faiblesses, les projets réalisés et les espérances déçues. Mais il nous accepte comme nous sommes, pour nous guérir et nous pardonner, il nous conduit avec amour. A notre tour, nous sommes appelés à connaître Jésus. Cela implique une rencontre avec Lui, une rencontre qui suscite le désir de le suivre pour marcher sur de nouveaux chemins ouverts sur de vastes horizons.
Que Marie, notre Mère, nous aide à mûrir une relation toujours plus forte avec Jésus. Ainsi nous pouvons le suivre pour toute la vie.

En cette Journée Mondiale de prière pour les Vocations, que Marie intercède pour qu’ils soient nombreux à répondre avec générosité et persévérance au Seigneur, qui appelle à tout quitter pour son Royaume.

Don Mael