Et nous ? Quelle hospitalité offrons-nous à Jésus, Marie et Joseph ? Et si nous étions la crèche qui recueille la joie de Marie !
Joseph, Marie et leur âne entrent dans Bethléem par une porte qui semble détruite. Ils sont arrivés par l’ouest de la ville.
Joseph cherche pendant longtemps mais inutilement un logement. À chaque fois, la Sainte Vierge attend à côté de l’âne au début de la rue et Joseph cherche dans toutes les maisons. À chaque fois, il revient auprès de la sainte Vierge pour lui dire qu’il n’a rien trouvé. Alors ils changent de rue et Joseph recommence. Ils s’avancent au fur et à mesure de plus en plus dans la ville. Cela se répète plusieurs fois et Joseph revient à chaque fois très attristé. La Sainte Vierge attend pendant longtemps. Elle est si patiente !
Et humble !
Ils arrivent de l’autre côté de Bethléem.
Joseph n’a pas trouvé de logement. Il est tout confus et très triste : les amis dont il avait parlé à la sainte Vierge n’ont pas voulu le reconnaître. Il pleure, elle le console.
Joseph ne se décourage pas. Il dit que ses recherches sont inutiles mais qu’il connaît un endroit un peu en dehors de la ville où les bergers vont souvent avec leurs troupeaux quand ils viennent à Bethléem. Il connaît bien ce lieu et au moins là-bas ils pourront trouver un abri. Il dit à la sainte Vierge que si les bergers viennent alors il s’arrangera avec eux, mais qu’ils y viennent rarement normalement à cette période de l’année
Ils prennent un petit chemin désert de l’autre côté que celui par lequel ils sont arrivés dans la ville. Le sentier tourne sur la gauche, monte un peu et arrive près d’une colline où il y aussi quelques arbres. Dans la colline, il y a des sortes de grottes, de caves creusées dans la roche.
Derrière la colline, il y a une prairie avec un petit ruisseau.
Ils entrent dans une des grottes. C’est là qu’ils vont s’installer. Joseph s’excuse humblement de ne lui procurer qu’un si mauvais gîte, mais la sainte Vierge, intérieurement, est contente et joyeuse.
Don Antoine Drouineau, curé
