Il y a 350 ans à Paray-le-Monial, Jésus découvre à Sainte Marguerite-Marie le mystère de son Coeur, brûlant d’un amour passionné pour l’humanité et meurtri de nos indifférences. Comme toutes les apparitions, celles de Paray-le-Monial nous font revenir à la substance de l’Evangile.
Le Coeur de Jésus est d’abord source de repos spirituel et de consolation : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » (Matthieu, 11, 28-30).
Par son coeur, Jésus nous indique la source de l’Esprit Saint et de la miséricorde, qui seuls peuvent étancher notre soif existentielle. Jésus s’écrie dans l’Evangile : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : ‘‘De son coeur couleront des fleuves d’eau vive.’’ En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint qu’allaient recevoir ceux qui croiraient en lui. » (Jean 7, 37-39).
A son tour, sur la Croix, Jésus manifesta sa propre soif. Mère Teresa médite cela : « ‘‘J’ai soif’’ est une parole beaucoup plus profonde que si Jésus avait simplement dit : ‘‘Je vous aime’’. Tant que vous ne saurez pas, et de façon très intime, que Jésus a soif de vous, il vous sera impossible de savoir celui qu’il veut être pour vous ; ni celui qu’il veut que vous soyez pour lui. Jésus a soif dès maintenant de votre coeur. Lui, qui connaît votre faiblesse, désire néanmoins seulement votre amour : il veut simplement que vous lui laissiez une chance de vous aimer ».
Don François-Marie+