Depuis quelques jours l’actualité ne parle que de cela : l’arrivée d’un nouveau variant en France, avec une inquiétude grandissante quand au potentiel danger qu’il représente.

Et nous guettons fébrilement cette arrivée en nous préparant à cette énième vague, par une énième injection, un énième masque, et de nouveaux gestes ‘‘barrières’’.

Cependant un risque plus grand et plus caché nous guette en tant que chrétien. Celui de passer à côté d’une autre arrivée, une arrivée plus discrète et plus douce, un avènement plein de promesses, celui de la venue de notre Sauveur !

Le Christ Jésus, dans une vingtaine de jours, va venir dans l’humilité de la crèche. Peu de journaux en parle, beaucoup ont oublié même la signification de Noël. Et pourtant il s’agit de l’évènement qui a révolutionné notre monde, l’évènement le plus inouïe que la terre ait abrité : l’Incarnation du Fils de Dieu.

C’est pourquoi il est d’autant plus important que nous, chrétiens, soyons des guetteurs, des annonciateurs de cette arrivée si belle et divine. Oui, le sauveur approche et il nous faut nous préparer, préparer notre cœur. Car le Seigneur viendra nous visiter à la mesure de notre désir. Combien cela est plus grand, plus apaisant, plus réconfortant de mettre toute son énergie à se préparer à la venue du Sauveur plutôt qu’à la venue d’un virus. Ne nous trompons donc pas d’attente et ne passons pas à côté de l’essentiel qui, comme souvent, ne fait pas de bruit et risque de passer inaperçu.

Il est encore temps de se poser la question : est-ce que j’attends vraiment la venue de Jésus à Noël ? Et donc, qu’ai-je mis en place dans ma vie pour que ce désir soit ardent ?

Peut-être sommes nous passé à côté de ce ‘‘début’’ d’Avent, mais le Seigneur n’est jamais sévère pour les ouvriers en retard, alors mettons nous sans tarder dans cette posture d’attente et de désir si caractéristique de ce temps l’Avent.

Don Etienne +