Le carême en paroisse : avec saint Joseph pour compagnon !
A l’occasion des 150 ans de la déclaration de saint Joseph comme Patron de l’Eglise catholique faite par le bienheureux Pie IX, je voudrais – comme dit Jésus – que “la bouche exprime ce qui déborde du cœur” (cf. Mt 12,34), pour partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous. C’est par ces mots que le Pape François exprime les raisons qui l’ont poussé à écrire la très belle lettre Patris corde (Avec un cœur de père) le 8 décembre dernier.
Sans vous dispenser de la lire (vous trouverez des exemplaires disponibles dans le fond des églises), nous vous proposons chaque dimanche un commentaire d’un passage de la lettre. Vous pouvez peut-être la lire une fois en entier puis reprendre chaque chapitre en fonction de ces commentaires. Aujourd’hui, nous allons regarder les deux premiers chapitres : Joseph comme père aimé et comme père dans la tendresse.
En raison de son rôle dans l’histoire du salut, saint Joseph est un père qui a toujours été aimé par le peuple chrétien. Le Pape parcourt rapidement l’histoire de la dévotion à Joseph à travers les congrégations religieuses qui portent son nom, les prières qui l’honorent et l’expression « ite ad Joseph », extraite du livre de la Genèse dans le passage concernant Joseph, le fils de Jacob. Aujourd’hui, nous sommes invités à aller nous confier à son descendant, Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus. La prière qui est sans doute la plus connue est le « Je vous salue Joseph » que vous trouverez à la suite de ce texte.
Joseph est l’homme discret : dans l’évangile, il ne prononce pas un seul mot !
Pourtant, il est très aimé car, dans sa discrétion, il est proche de nous et de la simplicité de nos vies. Il est l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés.
Joseph est père dans la tendresse. Le Pape montre comment Joseph a été pour Jésus l’image du Père invisible, tendre et bon pour ses enfants. Le Père regarde également nos faiblesses avec tendresse : Il nous aime avec nos faiblesses, dans nos faiblesses. Le pape nous invite à accueillir notre faiblesse avec une profonde tendresse. Le malin nous pousse à regarder notre fragilité avec un jugement négatif. Au contraire, l’Esprit la met en lumière avec tendresse. Cette semaine, prenons le temps dans la prière de regarder nos faiblesses à la lumière de Dieu qui nous aime : laissons-le, dans sa tendresse, venir nous visiter dans nos faiblesses. Nous pourrons retenir cette phrase magnifique du Pape : Joseph nous enseigne qu’avoir foi en Dieu comprend également le fait de croire qu’il peut agir à travers nos peurs, nos fragilités, nos faiblesses. Qu’est-ce qui en moi est une faiblesse que je peux confier au Seigneur pour qu’il la transforme ? Le pape nous invite à aller rencontrer la miséricorde de Dieu dans le sacrement de la réconciliation : ne passons pas à côté de cette bonne occasion de remettre nos faiblesses entre les mains du Seigneur pour nous laisser toucher par sa tendresse ! don Raphaël +
Rappel des permanences de confessions :
– Du mardi au vendredi de 8h à 8h45 à saint Sébastien
– Le samedi de 9h15 à 10h à saint Sébastien
– Le mercredi de 9h30 à 10h à Jonage
– Le vendredi de 9h30 à 10h à Jonage
– NOUVEAU : le samedi de 15h à 16h à saint Jean XXIII
Chemin de croix les vendredis de carême: 15h à Pusignan. 12h30 à St Sébastien de Meyzieu.
Je vous salue, Joseph,
Vous que la grâce divine a comblé. Le sauveur a reposé entre vos bras et grandi sous vos yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.
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