Musique Emoi – Notre Père

Lorsque la science et la technologie nous permettent de visualiser notre minuscule  planète terre située dans la petite voie lactée , elle-même logée quelque part dans un univers géant constitué de plus de 2000  milliards de galaxies , on reste pantois …

Merci en passant  à Thomas Pasquet pour ses belles photos de notre système solaire et de jouer du saxophone à la demande de  Musique Emoi … 😉

Pour voir la montagne il est impératif d’en sortir

Accrochez vos ceintures !

En visionnant ce genre d’images qui devraient en principe nous ramener à notre petitesse  nous sommes assurément  estomaqués, interloqués , ahuris , restons cois ,  médusés , ébahis ,époustouflé,  le souffle coupé .

En visionnant ce genre d’images et par analogie , on pourrait tout à fait imaginer  notre existence comme celle d’une fusée , qui une fois créée s’élancerait dans le ciel avec pour objet  à un certain moment la séparation du lanceur ( notre corps ) et du satellite (notre esprit) en vue de la vie éternelle .

Pourrait-on évoquer par cette allégorie Nicodème et la renaissance d’en haut ?

La vie éternelle commence déjà ici-bas en traversant la mort  (séparation avec le lanceur…)

La beauté de la création

Cette immense  et sublime création , nous la devons à  DIEU  .

« DIEU qui est sans commencement et sans fin, est immuable, invisible, inénarrable, ineffable, incompréhensible, insondable, béni, loué, glorifié, exalté au-dessus de tout, sublime, élevé, suave, aimable, délectable, et tout entier par-dessus tout désirable dans les siècles »    St François d’Assise.

….Whaouh !!!   (exclamation du groupe Musique Emoi  suite là la lecture de la phrase ci-dessus)

DIEU qui est grand, immensément grand, plus grand que tout ,dépasse forcément out ce que nous pourrions imaginer …

Ces  2 tableaux surréalistes de Dali exprime cette idée de Dieu plus grand que tout , invisible , il surmonte toute l’humanité et Jésus  sur la croix. ( Vue de dessus et de dessous … )

Le début de la sagesse c’est certainement l’acceptation de cette grandeur et par conséquent directe , de notre petitesse.

L’ascension de Jésus vu du côté de l’humanité c’est Jésus qui monte rejoindre Dieu

La croix représente donc bel et bien à un instant « T » et pour l’éternité , la liaison entre le Divin et l’humain .

 * Vue de dessus  (Côté Divin )

* Vue de dessous ( côté humain )

DIEU qui est grand, immensément grand, plus grand que tout ,dépasse forcément out ce que nous pourrions imaginer …

Ces  2 tableaux surréalistes de Dali exprime cette idée de Dieu plus grand que tout , invisible , il surmonte toute l’humanité et Jésus  sur la croix. ( Vue de dessus et de dessous … )

Le début de la sagesse c’est certainement l’acceptation de cette grandeur et par conséquent directe , de notre petitesse.

L’ascension de Jésus vu du côté de l’humanité c’est Jésus qui monte rejoindre Dieu

La croix représente donc bel et bien à un instant « T » et pour l’éternité , la liaison entre le Divin et l’humain .

On devient chacun capable à son niveau d’accepter comme Catherine de Sienne  la proposition de Jésus :

« Fais toi capacité je me ferai torrent. »

Nous pouvons devenir  alors transmetteurs d’Amour et contribuons à la création par l’énergie positive mise à disposition, c’est là que se trouve la Re-naissance.

L’esprit Saint nous aide à construire ces n° de Musique Emoi , nous avons accepté d’unir nos capacités  , de nombreux détails en sont la preuve s’il en fallait.

Pour résumer cet édito : Notre Père , que ta volonté soit faite , sur la terre comme au ciel

« La prière du Notre Père » a fait l’objet d’une publication des évêques de France (ed Bayard/Mame/Cerf ) qui explique chacun des 8 versets de la prière

LE MORCEAU CHOISI : le Notre PERE de Rimsky-Korsakov,

Nous vous invitons à partir ensemble à la (re)découverte de la prière du Notre Père et de sa mise en musique par Rimsky-Korsakov bien connue de nos assemblées paroissiales.

Rimsky-Korsakov, comme d’autres compositeurs de musique classique russes, (Rachmaninov, Tchaikovsky entre autres) s’est prêté à l’exercice de composer pour la liturgie orthodoxe.

Celle-ci obéit à certaines règles : seules les voix sont autorisées, aucun instrument n’accompagne le chant, la musique s’adapte au texte en permanence: pas de silence si le texte n’y invite pas, prononciation du texte exigeante pour les choristes et il faut prévoir une musique suffisamment simple pour être chantée par des non professionnels.

Rimsky-Korsakov, par sa double casquette de professeur et de compositeur, réussit à proposer une partition facilement assimilable même si elle pourrait décontenancer un peu, en y regardant de plus près, nos oreilles occidentales. En effet, si nous comparons les phrases « Notre Père qui es aux cieux » de Rimsky-Korsakov et « Gloire à Dieu au plus haut des cieux » de Vivaldi comme nous l’avons vu lors du précédent numéro de musique Émoi où celui-ci installe une ligne mélodique ascendante, allant du grave vers l’aiguë comme pour nous montrer le chemin du ciel, Duruflé, compositeur français, reprendra également cet effet dans son Notre Père, Rimsky-Korsakov choisit l’effet inverse avec une ligne mélodique descendante, signifiant peut-être que Dieu se fait proche de l’Homme. De même, là où Duruflé lors du passage « Pardonne nous nos offenses » choisit de descendre dans le grave pour souligner ainsi le poids du péché, Rimsky-Korsakov reste sur une note médiane laissant penser que la miséricorde de Dieu agit sur l’homme sincère qui demande pardon. D’ailleurs, en forme de clin d’œil, le mot « cieux » de la première phrase du Notre Père et le mot « offenses » finissent sur la même note comme si Rimsky-Korsakov pressentait la miséricorde du Père dès le début de sa composition.

Cette prière du Notre Père, connue des enfants et des adultes est certainement la dernière à être oubliée par celles et ceux qui se sont éloignés de l’Eglise quelqu’en soit la raison, celle que les moins pratiquants sont heureux de réciter ou de chanter lors de la célébration de sacrements familiaux à l’Eglise comme un point de repère fort et inamovible dans la liturgie, celle que les petits enfants sont joyeux de réciter eux aussi pour prendre part à leur mesure à la célébration de la messe.

En ce mois de novembre où nous fêtons les saints d’hier et aussi ceux d’aujourd’hui, où la commémoration des fidèles défunts nous rappelle que les générations qui nous ont précédées ont elles-mêmes récitées cette prière, le Notre Père est le premier pas vers la sainteté à laquelle nous sommes tous appelés et le premier outil de la mission que nous a donné Jésus.

Nikolay_A_Rimsky_Korsakov_1897 - Par Serge Lachinov

Pour la première fois depuis le lancement de Musique Emoi, nous entrons dans l’univers de la musique russe avec une atmosphère incitant au voyage entre Orient et Occident, depuis les bulbes des clochers dorés de Moscou jusqu’aux plaines enneigées de la Sibérie.

Un décor qui inspira tant de grands compositeurs, si fiers de leur Russie natale. Celui que nous avons choisi se nomme Nikolaï RIMSKI-KORSAKOV (1844/1908). Son nom résonne déjà de cet accent russe bien ancré dans les esprits occidentaux. Son œuvre est inspirée des musiques folkloriques et des contes russes, ce qui lui donne une couleur particulière.

En découvrant son livre intitulé « Chronique de ma vie musicale », il nous est venu l’idée d’imaginer une rencontre avec le compositeur.

Monsieur NRK, parlez-nous de votre enfance :

NRK – «je suis né le 6 Mars1844 à Tikhvine où je suis resté jusqu’en 1856, et depuis ma plus tendre enfance je manifestais des aptitudes pour le piano. Je me rappelle plus particulièrement d’un air de Papageno, de la flute enchantée de Mozart. Mes aptitudes musicales se sont manifestées très tôt. Ma mémoire était excellente tant pour la musique que pour la lecture.

J’aimais les compositions de Bortnianski et surtout son concert choral « Gloire à dieu au plus haut des cieux… » et parmi les chants usuels « mon âme bénis le Seigneur et Lumière paisible … » chantés pendant les vêpres.

J’aimais le chant liturgique dans le beau cadre de l’office de l’archimandrite.

L’orchestration me paraissait quelque chose de mystérieux et d’attrayant.

Les amis de mon frère m’ont fait découvrir l’Opéra, et Rossini était considéré comme un maître en la matière.

A 16 ans j’aimais passionnément la musique, mais elle n’était encore qu’un jeu. »

 

Votre enfance s’est déroulée entre leçons de musique, lectures, et malgré tout cela, en 1856 vous entrez à l’école navale de Saint Pétersbourg pour démarrer une carrière dans la marine ?…

NRK « Mes parents appartenaient à la vieille noblesse ; mon père était gouverneur de la province de Volyn ; ma mère fréquentait des personnalités officielles et mon oncle Nicolaï Petrovitch, amiral, était également directeur de l’école navale dans les années 1840 et favori de l’empereur Nicolas 1er. Mon frère fut un excellent marin, il était donc naturel que l’on me destinât à une carrière maritime. Entré à l’école navale en 1856, je fus nommé « garde-marine » et embarquai sur le clipper Almaz. J’ai navigué vers l’Angleterre, l’Amérique, l’océan Pacifique. En 1865 je fus promu enseigne de vaisseau, officier à part entière et admis au carré des officiers.

Entre 1860 et 1861, j’ai commencé des activités musicales au sein de l’école de musique militaire. Mes rencontres avec Balakirev furent capitales pour la suite de ma carrière musicale. La lecture du traité de la musique écrit par Berlioz me fit découvrir l’existence des cors et des trompettes dans un orchestre

Tout en étant élève à l’école navale, je correspondais avec Balakirev qui me persuadait d’écrire ma propre symphonie. »

« En 1865, lorsque le clipper Almaz fut désarmé à Saint Pétersbourg, ce fut pour moi le retour à la musique et les retrouvailles avec mes amis compositeurs et je pus ainsi me replonger dans mon idéal.

Durant cette année, Richard Wagner vint comme chef d’orchestre à Saint Pétersbourg. C’est depuis ce moment-là que les chefs d’orchestre dirigent face à leur orchestre et le dos au public. Et suivant son exemple de nombreux chefs d’orchestre se mirent à le copier, assurant ainsi une meilleure surveillance et compréhension technique de l’Orchestre.

Tout en exerçant ma profession navale, je continuais la musique. Ma symphonie fut dirigée pour la première fois à saint Pétersbourg et Balakirev la dirigeait. Je jouais dans l’orchestre avec mon costume d’officier de la marine. Ce fut une période où je naviguais entre les ordres de missions maritimes et mes créations musicales et me rapprochais de Moussorgski dont j’admirais les compositions. »

Quels ont été vos maîtres en musique :

« Glinka dont j’idolâtrais les opéras, et Balakirev, grand chef d’orchestre. Lors du printemps de 1868, je rencontrais P.I. Tchaïkovski qui fut invité comme professeur au conservatoire de Moscou. Le 16 novembre 1868 je pus voir Hector Berlioz, un des plus grands chefs d’orchestre de son temps diriger des concerts. En 1870-1871 je fus engagé en qualité de professeur au conservatoire de musique de Saint Pétersbourg. Je fis partie du groupe des 5 avec Cui, Borodine, Balakirev et Moussorgski. Je passais beaucoup de mon temps à compléter, éditer et parfois orchestrer le travail du groupe.

Je rendais fréquemment visite à Borodine, et nous étudiâmes ensemble les instruments à vent.

En 1874, je pris la direction de l’école gratuite de musique où je dirigeais de nombreux concerts. Je suis allé à Moscou pour diriger l’orchestre lors des concerts de Chostakovitch, et également des concerts au Théâtre du Bolchoï. Avec Chostakovitch des liens d’amitié artistiques furent créés.

J’ai été professeur au conservatoire de Saint-Pétersbourg, et mes élèves ont été Glazounov, Prokofiev, Stravinski, Respighi, et bien d’autres encore… ».

Nicolaï Rimski-Korsakov incarne l’âme slave de la vielle Russie !

Cette « chronique » écrite par cet illustre compositeur, est bien plus que sa vie, c’est un témoignage unique sur son époque, ses contemporains, et sur l’évolution musicale telle que l’a ressentie Rimski-Korsakov.

 (L’intégralité des réponses est extraite de son livre autobiographique (Livre traduit, présenté et annoté par André Lischke 2008/Edition Fayard).

Ses œuvres les plus connues : le Coq d’or (opéra), Sadko (poème symphonique), Capriccio espagnol, Shéhérazade, la grande Pâque russe, le Vol du bourdon…. etc. Son œuvre est immense, prenez le temps de la découvrir !

Quizz n°10

1-  un de ces extraits bibliques ne correspond pas à la prière du Notre Père :

    a-Matthieu 6, 9-13 b-Matthieu 5, 3-12  c-Luc 11, 2-4

2-  la prière du Notre Père a été enseignée par Jésus lui-même aux apôtres :

     a -vrai   b-faux

3-  le Notre Père présente des points communs avec plusieurs prières juives comme le Kaddish et la Amida.

    a-vrai  b-faux

4-  la première mise en  musique du Notre Père dont il reste la trace appartient au chant grégorien.

    a-vrai   b-faux

5-  le Notre Père est une prière commune aux catholiques, orthodoxes, protestants et anglicans.

    a-vrai   b-faux

Résultats du quizz n° 9

1-a    2-c    3 c    4-a    5 -c

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