
CLOU = MEDISANCE // PLANCHE = AUTRUI
Imaginons que chacun des clous sur la photo ci jointe représente une médisance prononcée à l’encontre d’une autre personne Imaginons maintenant que le fait d’enlever un clou ou plus représente la demande de pardon. Il restera alors à tout jamais le trou dans la planche , donc une trace indélébile , petite moyenne ou grande selon. Si ce trou illustre une blessure causée à l’encontre d’autrui , la prise de conscience devrait nous permettre de réfléchir avant d’agir , d’écouter avant de parler. Evitons de planter des clous , à commencer par les tout petits ( finettes )
« Celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue se préserve de bien des angoisses. » (Proverbes 21.23)
« Le moqueur est un homme arrogant et hautain qui agit poussé par un orgueil démesuré. » (Proverbes 21.24 )
Dans la même veine afin de devenir plus fort , pourrions- nous chacun , nous engager à ne pas alimenter la médisance de quelque manière que ce soit jusqu’à la fin de cette année ? (stop aux commérages , bobards, cancans ,calomnie, débinages , médisances ,racontars , clabaudages ,malveillances critiques , confabulations .) autant de mots pour illustrer une façon de noircir et d’ abîmer notre âme .
Essayons de maitriser ce qui sort de notre bouche ! c’est à dire …notre Parole
Bref , engageons-nous pendant ce petit mois , à dire uniquement le bien au bénéfice de tous.
L’avantage de repartir sur de bonnes résolutions à formuler pour l’année prochaine …qui avance à grands pas, mais … dans un éternel recommencement.
A partir de nos faiblesses …devenons plus forts ! CHUT !!!!!
Händel – Le Messie
Avec cette œuvre ( LE COUCOU ET LE ROSSIGNOL ) les enfants seront à l’honneur pour cette fête qui est certainement à leurs yeux la plus belle de toutes.
Pour cette période de l’Avent et ce Noël 2021, faites-vous un cadeau : offrez-vous l’écoute de la première partie du Messie de Haendel !
« Je suis désolé d’avoir seulement diverti le public. Ce que je désirais, c’était le rendre meilleur » dira Haendel à propos du Messie.
Composé en 24 jours, il faudra pourtant attendre plus d’un an et demi avant que ne soit donné le Messie de Haendel le 13 avril 1742 à Dublin dans la très catholique Irlande. L’œuvre est créée à l’occasion d’un concert de charité où les billets se sont arrachés et où l’on a demandé aux hommes de renoncer à porter l’épée et aux femmes de revoir leur tenue et d’éviter les robes « à panier » afin de gagner un peu plus de place !
Quel contraste avec l’accueil réservé en 1743 par la capitale londonienne où Haendel, victime d’une cabale de dévots, devra changer son titre, car on ne doit pas mélanger la liturgie et le théâtre !
Mais le temps jouera en faveur de l’œuvre, et près de 40 plus tard, en 1783, l’œuvre sera donnée à l’Abbaye de Westminster par 275 instrumentistes et 300 choristes !
Œuvre superficielle, certainement pas ! Dans cette première partie, les différents morceaux et airs suivent le temps de la liturgie et même s’il y a beaucoup de passage de l’Ancien Testament, le croyant trouvera des points de repère avec les textes des évangiles qui ponctuent nos dimanches. Et même quelques clins d’œil qui pourraient paraître surprenants de la part d’un compositeur luthérien : ainsi le 8ème morceau consacré à la Vierge Marie (la Vierge Marie née un 8 septembre), avec « juste » un air d’alto et un accompagnement très léger à l’orgue, comme un symbole de la simplicité et de l’humilité de Marie.
Haendel possède une connaissance fine des textes. Lorsqu’il allie cela à ses compétences musicales, il propose une mise en musique des textes où la musique est au service de la parole de Dieu.
Alternant airs méditatifs et joyeux, Haendel sait jouer sur le registre des émotions de l’auditeur afin de lui faire apprécier le texte.
Évangélisateur, Haendel l’a été sûrement et le reste aujourd’hui toujours. Le Messie est donné régulièrement dans des salles de concert auprès d’un public qui ne va pas forcément à l’église mais, qui, après cette expérience n’en ressort pas tout à fait le même.
Oui, Dieu travaille dans nos âmes, d’une façon qui nous dépasse certainement et par des moyens parfois surprenants, afin que nous sachions tous découvrir son amour infini pour chacun de nous et d’abord par ce don de lui-même par son incarnation dans ce petit Enfant Jésus, sauveur du monde : le Messie
LE COMPOSITEUR : Georges Frédéric HAENDEL
Quelle personnalité se cache derrière cette belle signature ? Un compositeur au caractère décrit comme obstiné, généreux, colérique, stratège et bon vivant. Une signature aux couleurs musicales reconnaissables parmi tant d’autres. George Frederic Händel, (Haendel en Français) né le 23 février 1685 à Halle sur Saale, (actuelle Magdebourg), mort le 14 avril 1759 à Londres, enterré dans l’église de l’abbaye de Westminster.
Nombreux compositeurs ont fait la gloire de la musique baroque, mais Händel a été adulé de son vivant par ses publics qu’ils soient allemands, français, italiens et surtout anglais, ce qui n’a pas été le cas de certains de ses contemporains.
Si Jean-Sébastien BACH, évoqué dans notre édito N°5, est resté fidèle à sa Thuringe natale, notre compositeur est tout son contraire sur bien des points, un voyageur qui dès son jeune âge voulu découvrir et trouver d’autres sources d’inspiration.
Bien que sa mère soutînt sa démarche, son père le prédestinât à une carrière juridique. Le jeune Händel obstiné en décida tout autrement et sut s’imposer par son art. Il excella à l’orgue et au clavecin et l’un de ses professeurs, Friedrich Zachow, homme cultivé et grand organiste à la Liebfrauen kirche de Halle, lui enseigna d’autres instruments comme le violon ou le hautbois.
L’Allemagne, création de son premier opéra « Almira » (Händel, en allemand)
1703, à Hambourg, comme Bach, il rencontra l’organiste de renom Buxtehude. A Hanovre, alors qu’il n’avait que 18 ans, il découvrit et fut séduit par l’art lyrique, Hambourg étant le berceau de l’opéra allemand.
L’Italie, une source musicale infinie (Hendel en italien)
1706, Invité par le florentin Jean-Gaston de Médicis fils du Grand-Duc de Toscane, il se rendit à Florence et s’y installa, il n’avait que 21 ans. 1707, composition du psaume dixit Dominus, son premier succès de musique sacrée. Puis les invitations se succédèrent à Rome avec la création en 1708 de son oratorio « La résurrection » sous la baguette du chef d’orchestre Corelli, il connut un succès immédiat. Des joutes musicales organisées entre lui et Domenico Scarlatti restèrent dans les mémoires. Scarlatti excelle au clavecin et Händel à l’orgue.
Puis suivi Naples, et en 1709 Venise avec la création de son opéra « Agrippina » succès immédiat.
Il acquit une réputation internationale alors qu’il n’avait que 25 ans.
L’Angleterre, conquête et adoption (Handel en anglais)
1712 – La disparition de Purcell en 1695, compositeur majeur de la musique baroque britannique, laissa un grand vide dans le monde de la création musicale. C’est dans ce contexte qu’Händel s’installa et séduisit le public anglais. De nobles mécènes tels que les ducs de Chandos, Portland, et Newcastle, Comte de Burlington, et bien d’autres permirent l’ouverture de salles de concert.
Il magnifia l’oratorio anglais et sa qualité de jeu, de finesse d’expression et de création le firent accéder au sommet de la musique anglaise. Il sut avec subtilité adapter sa musique au style musical du pays. Il fut le précepteur des enfants du roi Georges Ier et composa pour la reine Anne un « te deum ».
Au fil de ses voyages, il sut mélanger les styles musicaux avec beaucoup de finesse, de subtilité et de raffinement. Inspirations de la gaieté de la musique italienne, du contrepoint de la musique allemande, et du faste de la musique française.
En vieillissant Händel délaissa l’opéra pour des créations d’oratorios dont la spiritualité religieuse, fut d’une grande intensité.
En 1758, il subit deux opérations des yeux, et devint complètement aveugle mais il continua à travailler ses œuvres, et s’éteignit le 14 avril 1759.
Laissons Händel s’exprimer sur la composition du Messie « en écrivant l’Alléluia, j’ai cru voir le ciel s’ouvrir et Dieu paraître devant moi ».
Notre compositeur en 7 notes :
DO …Domenico Scarlatti, compositeur italien, ami de Händel,
RE … Résurrection, oratorio HWV 47composé en 1708 en Italie,
MI … Mythique œuvre : le Messie fut joué pour la première fois le 13 avril 1742 à Dublin,
FA … Faste de la musique baroque,
SOL … Soliste. Il participa en tant que soliste dans certains concerts,
LA … La Royale Academy, créée en 1719, société qui possède et dirige un théâtre, à Haymarket dont Händel fut le directeur artistique.
SI … si notre compositeur avait vécu au XXIème siècle, il serait donateur aux « Restos du cœur » … Car il léga une partie de sa fortune aux œuvres pour les plus démunis. Chaque année il dirigea un de ses oratorios en concert dont les recettes furent reversées au profit de l’orphelinat de Foundling Hospital de Londres.
Quizz n°11
1-En combien de temps Haendel composa-t-il le Messie ?
a-6 mois b-3 mois c-24 jours
2-Haendel est le fils d’un
a-violoniste b-chirurgien-barbier
3-Dans quel pays Haendel n’a-t-il pas vécu ?
a-L’Allemagne b- la France c- l’Angleterre d-l’Italie
4-La première partie du Messie correspond à la période de l’Avent
a-vrai b-faux
5-Haendel est connu comme compositeur et organiste. Cependant, il pratique aussi le clavecin, le violon et le hautbois.
a-vrai b-faux
Résultats du quizz n° 10
1-b 2-a 3-a 4-a 5-a