Cette semaine nous avons eu la joie de participer aux journées de formation diocésaine des acteurs pastoraux : le thème était la pastorale kérygmatique.
Bien sûr c’est à bien comprendre. L’éloge de la petitesse ne consiste pas en une soumission servile et fataliste aux contingences du temps présent empêtré dans l’injustice et le mal, l’impuissance et l’échec, sous prétexte que ça ira mieux au ciel.
Nous ne devons jamais oublier qu’à la base de toute spiritualité chrétienne authentique et vivante, se trouve la Parole de Dieu annoncée, écoutée, célébrée et méditée dans l’Église. Cette intensification de la relation avec la Parole divine se réalisera avec d’autant plus d’élan que nous serons davantage conscients de nous trouver, dans l’Écriture comme dans la Tradition vivante de l’Église, face à la Parole définitive de Dieu sur le monde et sur l’histoire. (…)
Nous sommes au seuil de la « Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens » qui va du 18 au 25 janvier.
Samedi dernier Benoît XVI est mort : il a quitté ce monde ayant reçu l’onction des malades et s’étant préparé à rencontrer Celui qu’il a cherché et aimé durant toute sa vie.
Et nous ? Quelle hospitalité offrons-nous à Jésus, Marie et Joseph ? Et si nous étions la crèche qui recueille la joie de Marie !
Pour beaucoup, des retrouvailles familiales, et pour tous la joie de Noël qui va bientôt éclore.
Le Soleil va se lever sur les ombres de nos vies pour les remplir à nouveau de lumière, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.
Aujourd’hui, 3ème dimanche de l’Avent, c’est le dimanche de la joie, celui où l’Eglise anticipe l’accomplissement de la promesse qui va se manifester à Noël. Le Seigneur est proche, il est venu, il reviendra et il est présent chaque jour de notre vie.
Le 4 octobre dernier notre évêque nous a écrit une très belle lettre sur la puissante beauté de la liturgie pour prolonger celle du Pape traitant du même sujet : Desiderio Desiravi (29/06/2022).
Saint Cyrille de Jérusalem au 4ème siècle déjà, rappelait aux néophytes (jeunes baptisés) le sens de l’Avent :
« Nous annonçons l’avènement du Christ : non pas un avènement seulement, mais aussi un second, qui est beaucoup plus beau que le premier. Celui-ci, en effet, comportait une signification de souffrance, et celui-là porte le diadème de la royauté divine.