« Il fallait le péché d’Adam que la mort du Christ abolit. Ô bienheureuse faute qui nous valut pareil Rédempteur ! Ô nuit de vrai bonheur, qui seule mérita de connaître le temps et l’heure où le Christ a surgi du séjour des morts ! »
En entrant dans l’église ou au centre paroissial, vous l’avez tout de suite remarqué : croix et statues sont recouvertes d’un voile violet.
La parabole du fils prodigue est comme le résumé de l’histoire du salut depuis le premier péché d’Adam et Eve, jusqu’à la Résurrection en passant par la Passion et la mort du Christ en croix.
En ce 3è dimanche de carême, nous avons un évangile très étonnant : Jésus commente l’actualité qui, déjà à l’époque, est particulièrement dramatique.
Chers frères et sœurs,
Le carême nous procure de la joie. Joie bien particulière teintée de la pénitence que ce temps liturgique nous appelle à vivre, joie de la liberté qui se reconquiert, avec la grâce de Dieu.
Chers frères et soeurs,
En entrant dans ce temps sacré du Carême, on peut être habité par des sentiments contradictoires.
L’intervention militaire de la Fédération de Russie en Ukraine fait peser le risque d’une guerre longue et meurtrière et déstabilise les équilibres de paix en Europe et dans le monde.
En écoutant ce passage de l’évangile, certains ont pu déformer le message du Seigneur, voire même la personnalité de Jésus elle-même.
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA XXXème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE